L’Aïkido : qu’est-ce que c’est ?

Judo, karaté, taekwondo, kung-fu, krav-maga… les arts martiaux sont très nombreux et d’origines diverses. Parmi eux, l’Aïkido est une discipline japonaise plutôt récente datant des années 1940-1950. Son fondateur, Moriheï UESHIBA (1883-1969), s’inspira d’ancestrales techniques de combat dans l’esprit traditionnel du samouraï japonais. Puis, il étendit sa pratique à des notions plus philosophiques, comme : la recherche de l’Harmonie. C’est ainsi qu’il commença à enseigner cet art particulier qu’il nomma Aïkido : Aï – Harmonie, Ki – Énergie, Do – Voie. Ce qui signifie : la Voie de l’Harmonie des Énergies. Découvrez les particularités de l’Aïkido dans la présentation suivante.

Un art martial non violent

Issu de la voie martiale, budo en japonais, le principe de base de l’Aïkido est cependant la non-violence. Dans cet optique, les méthodes employées visent à canaliser l’attaque de l’adversaire sans avoir recours à la force physique. Le contrôle sur l’attaquant se fait sans brutalité grâce à des mouvements et des déplacements qui ont pour but de le déséquilibrer pour l’amener à la chute ou à l’immobilisation. L’Aïkido se pratique à mains nues ou avec des armes : le bokken (sabre), le jo (bâton) ou le tanto (couteau).

Parmi les armes en Aïkido : le jo (bâton) et le tanto (couteau).
Le jo (bâton) et le tanto (couteau). Photographie de Nolwenn Allain, prise lors du stage d’Aïkido inter région Plescop / Montaigu en mai 2017.

Accessible à partir de 7 ans à Montaigu et dans une majorité de club, il n’y a pas d’âge limite pour s’arrêter. En termes de bienfaits physiques, l’Aïkido apporte :

  • Amélioration de la souplesse ;
  • Correction de la posture dorsale ;
  • Augmentation de l’endurance ;
  • Amplification des réflexes ;
  • Meilleur contrôle de la respiration et du relâchement.
Entraînement d'Aïkido avec utilisation du bokken (sabre).
Entraînement avec utilisation du bokken (sabre). Photographie de Nolwenn Allain, prise lors du stage inter région Plescop / Montaigu en mai 2017.

Les entraînements se font principalement à deux. Il y a Aïté : celui qui attaque et Tori : celui qui exécute la technique. Les pratiquants répètent les mouvements en endossant tour à tour chacun des rôles. Ils sont avant tout des partenaires et non des adversaires car il n’y a pas de notion de compétition. Dans la pratique de l’Aïkido il n’y a pas de vainqueur ni de vaincu. C’est une discipline qui valorise le respect et bien d’autres valeurs essentielles.

Une philosophie de vie pour l’Aïkidoka

Tout commence dès la première entrée au dojo, lieu où se déroule les cours. Les pratiquants ont tous la même tenue, seuls certains accessoires attestent d’une plus grande expérience. Les élèves se déchaussent puis saluent le dojo avant d’entrer sur le tatami, le maître et leur partenaire avant de débuter l’entraînement. L’Aïkido est régi par des règles comportementales et relationnelles appelées reishiki (ce qui signifie « l’étiquette »). Ces règles sont respectées par tout Aïkidoka sur le tatami comme dans sa vie quotidienne, et transmises aux nouveaux arrivants.

L’étiquette ou reishiki en Aïkido.
L’étiquette sur le tatami. Infographie issue du manuel du pratiquant, distribué aux licenciés par la Fédération Française d’Aïkido et de Budo.

Les valeurs fondamentales de l’Aïkido sont :

  • Le respect de l’autre et de soi-même ;
  • La politesse et la maîtrise de soi ;
  • La courtoisie et la gratitude ;
  • L’entraide et la coopération.

Moriheï UESHIBA souhaitait faire de son art un moyen au service de la paix, de la fraternité et de l’harmonie. C’est pourquoi « Aïki n’est pas l’art de la bataille avec l’ennemi ; ce n’est pas une technique de destruction de l’adversaire, c’est la voie de l’harmonisation du monde qui fait de l’humanité une seule nation », citation de O Senseï (« le maître »).

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Rédigé par Sophie Boujard